Des élèves du lycée Baudelaire ont assisté au visionnage du Comte de Monte Cristo au cinéma le Grand Rex à Paris
Le mercredi 26 mars 2025, onze élèves du lycée Baudelaire patientent devant le Grand Rex dans l’attente de l’ouverture des portes de ce prestigieux cinéma parisien.
Ils sont issus d’une classe de seconde Métiers de la sécurité [2MS1], de deux classes de première Métiers de la Sécurité [1MS1 et 1MS2], d’une classe de première Métiers du commerce [1MCV2] et d’une classe de terminale Métiers du commerce [TMCV2].
Ils étaient accompagnés par Sabine MOULIN, enseignante en Métiers de la sécurité et Sébastien LUCARELLI, enseignant en lettres/histoire.
Leurs yeux brillent quand ils s’avancent dans la grande salle du Grand Rex et son somptueux décor.
Ils s’apprêtent à visionner le film primé au César des Lycéens 2025, à savoir Le Comte de Monte Cristo. L’acteur principal du film, Pierre Niney, s’exprime via une vidéo face aux 2700 spectateurs présents. Éric Rostand, conseiller cinéma, audiovisuel, médias et membre de la DGESCO, est présent sur scène. Il remercie les lycéens d’être présents en si grand nombre accompagnés de leurs enseignants. Il vante l’exception française sur le plan cinématographique et le rôle primordial du CNC, le Centre national du cinéma et de l’image animée.
Le film va commencer, le rideau se lève dans une ambiance électrique et attentive à la fois. Edmond Dantès se trouve sur un navire sujet à une terrible tempête. Il plonge au péril de sa vie pour sauver Angèle, une inconnue en détresse et sur le point d’être emportée par les flots définitivement. Son capitaine, Danglars, pour le remercier, le met aux fers car il a désobéi à ses ordres. Angèle est munie d’une lettre de l’empereur saisie immédiatement par l’ignoble capitaine.
A son retour à Marseille, Danglars dénonce Dantès auprès de l’armateur Morrel. Contre toute attente, Danglars est renvoyé pour avoir fait preuve d’inhumanité tandis que Dantès est promu capitaine.
Le jour de son mariage avec Mercédès de Morcerf, Dantès est arrêté et conduit auprès de Villefort, substitut du procureur du roi à Marseille. Il l’ignore mais son terrible destin est scellé. Il est jeté dans un cachot au château d’If, convaincu de sympathies bonapartistes.
Alors que les années passent sans qu’ils ne se passent rien, il va faire la connaissance d’un voisin de cellule en la personne de l’abbé Faria. Il parviendra à s’évader et, à la tête d’une immense fortune, ourdira sa terrible vengeance contre ceux qui ont causé sa perte : Danglars, Villefort, Morcerf.
Tous ces ennemis vont tomber les uns après les autres. Les élèves sont captivés par ce film épique.
Dantès deviendra-t-il un meurtrier saisi d’une forme d’hubris démesurée ?
Edmond et Mercédès vont-il finir par se retrouver ?
Le duel final entre Dantès et Danglars amène la tension dramatique à son paroxysme. La musique du film du compositeur Jérôme Rebotier contribue à tenir en haleine les spectateurs qui retiennent leur souffle. Dantès épargne finalement Danglars car il ne souhaite pas en faire un martyr. Maintenu en vie, cet homme sera voué aux gémonies.
Edmond Dantès, enfin apaisé, va trouver refuge en reprenant la mer. Mercédès lit une lettre d’Edmond évoquant leur avenir : « toute la sagesse humaine est dans ces deux mots : attendre et espérer ! ».
La musique du film raisonne de toute sa magnificence dans la grande salle du cinéma le Grand Rex. Les 2 700 spectateurs applaudissent à tout rompre face au final de ce film que l’on peut qualifier d’époustouflant.
Un homme, injustement calomnié, emprisonné, jeté à la vindicte publique, va précipiter dans les enfers ses bourreaux. Possédé par une soif de toute puissance, il finira par rejeter la vengeance aveugle pour préférer la justice.
Article rédigé par Sébastien LUCARELLI, professeur de lettres/histoire et référent culture du lycée professionnel Charles Baudelaire de Meaux