Le 13 mars 2024, le musée de la Grande Guerre, la Ville de Meaux, la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux et le Tribunal judiciaire de Meaux ont organisé la 5ème édition du concours d’éloquence. Ce concours s’adresse aux élèves des académies de Créteil, Paris et Versailles.
Des élèves scolarisés dans des classes du primaire et du secondaire ont pu concourir dans leurs catégories respectives : primaire, collège et lycée.
Abigaële Becker, élève scolarisée en seconde bac pro Métiers de la Sécurité au lycée Charles Baudelaire de Meaux, a représenté sa classe lors de la demi-finale de ce concours.
Le thème du concours était le suivant : « Combattre loin de chez soi » ?
Ce thème a été choisi car il « fait écho à l’exposition temporaire consacrée aux colonies » qui vient d’être ouverte au public en ce mois d’avril 2024.
Les responsables du musée rappellent que les « théâtres d’opération en France [durant la Première Guerre mondiale] accueillent des combattants venus de tous les horizons ».
Les participants au concours devaient mentionner dans leur discours la cantine du capitaine Libis. Les attendus du concours en évoquent les raisons : « cet objet suggère le voyage et il déplace la focale en mettant en lumière un théâtre d’affrontement parfois négligé -les Balkans- et une armée souvent oubliée, l’armée d’Orient, dont la première raison d’être fut de porter secours, à partir de 1915, à l’armée serbe. En 1916, l’armée française d’Orient, une des composantes de l’armée d’Orient, compte jusqu’à 215 000 hommes. »
Abigaële Becker a pris la parole face à un jury prestigieux composé de la Directrice du Musée de la Grande Guerre, Audrey Chaix, du Président de la société des amis du Musée de la Grande Guerre, Jean-Christophe Ponot, du professeur relais, David Mitzinmacker, et d’une médiatrice culturelle en la personne de Pauline Viallet.
Abigaële Becker a évoqué le rôle des soldats réunionnais durant la Première Guerre mondiale avec fougue et panache. Même si elle n’a pas été sélectionnée par le jury pour accéder à la finale du concours, elle n’a pas démérité. Elle a reçu des louanges de Jean-Christophe Ponot.
Les élèves ont bénéficié d’une mini-visite guidée du musée à l’issue de leurs prestations. Ils pourront se faire à présent les ambassadeurs du Musée de la Grande Guerre. Il convient de ne pas oublier les 1,4 million de soldats morts pour la France.
Article rédigé par Sébastien Lucarelli, professeur de lettres-histoire et référent culture du lycée professionnel Charles Baudelaire à Meaux