À l’occasion de la journée nationale du Souvenir Français, le mardi 26 novembre 2024, le comité de Meaux du Souvenir Français a décidé d’inviter des jeunes Meldois à participer à la cérémonie du ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, à Paris.
17 élèves de seconde du lycée professionnel Charles Baudelaire, en section Métiers de la Sécurité, étaient présents dans le car affrété par la mairie de Meaux à destination de Paris. Ils étaient encadrés par deux professeurs, Sabine Moulin, enseignante en Métiers de la sécurité, et Sébastien Lucarelli, enseignant en lettres-histoire.
Cet aréopage était également constitué par une importante délégation du Souvenir Français : le Président du Souvenir Français de Meaux sans oublier une jeune porte-drapeau en la personne d’Anaëlle Benezet-Warlinski. Philippe Jaulneau, nouveau Délégué Général du Souvenir Français du département de la Seine-et-Marne était également sur place.
Les élèves se sont regroupés en haut des Champs Elysées aux côtés des autres délégations. Le Directeur Académique adjoint des Services de l’Education Nationale de la Seine-et-Marne, Philippe Picard, est venu à la rencontre des lycéens professionnels. Catherine Del Gamba, chargée de missions, politiques interministérielles, était présente à ses côtés. Il a constaté que les effectifs étaient marqués par la mixité. Il s’en est félicité publiquement auprès des intéressées. Les Métiers de la Sécurité ne doivent pas être réservés aux jeunes hommes. Le DASEN se veut le promoteur de la parité entre les femmes et les hommes dans toutes les filières.
Les personnes présentes ont alors remonté le haut des Champs Elysées.
La ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Geneviève Darrieussecq, présidait la cérémonie du ravivage de la flamme aux cotés de Serge Barcellini, Président général du Souvenir Français.
Des élèves du lycée professionnel Charles Baudelaire ont été invités à déposer des gerbes aux côtés de ces éminentes personnalités.
Il convient de rappeler le terrible bilan humain à l’issue de la Première Guerre mondiale en France : 1,4 million de morts sans oublier plus de 3 millions de blessés dont plus d’un million d’invalides.
Plus de 700 000 veuves étaient en deuil au lendemain de ce terrible conflit.
Le soldat inconnu a été choisi le 10 novembre 1920 parmi 8 cercueils réunis dans la citadelle de Verdun. Il est exposé pour la première fois le 11 novembre de la même année avant d’être inhumé en janvier 1921.
Les jeunes Meldois ont chanté la Marseillaise et respecté les instructions protocolaires.
Ils se sont comportés d’une manière exemplaire tout au long de cette cérémonie, à la fois émouvante et poignante. Geneviève Darrieussecq, à l’issue de la cérémonie, a accepté de poser auprès de quelques lycéens ainsi que de leur professeur de lettres-histoire.
Nous songeons à Maurice Genevoix, dans son ouvrage Ceux de 14, qui évoquait le courage de ses camarades avec émotion : « Et j’aurais voulu dire à chacun l’élan de chaude affection qui me poussait vers tous, soldats qui méritaient maintenant l’admiration et le respect du monde, pour s’être sacrifiés sans crier leur sacrifice, sans comprendre même la grandeur de leur héroïsme. »
Article rédigé par Sébastien Lucarelli, professeur de lettres-histoire et référent culture du lycée professionnel Charles Baudelaire – Meaux 77.